Mode rencontre Rue : Agnès b. dévoile la poésie du graffiti
Roubaix, vrijdag, 27 juni 2025.
Dans une exposition unique au Musée La Piscine à Roubaix, la créatrice de mode Agnès b. transforme l’art urbain du mur au corps. En intégrant les œuvres de 29 artistes de street art comme JonOne et Futura 2000 dans ses créations vestimentaires, elle brouille les frontières entre art et vêtement. Avec une carrière remontant aux années 80, Agnès b. a embrassé le street art comme une forme artistique vivante et dynamique. L’exposition montre que le graffiti n’est pas simplement une décoration, mais un langage riche qui réinterprète fondamentalement les paysages urbains et la mode, où chaque vêtement devient une toile mobile pour l’expression artistique.
Rencontre Artistique entre Mode et Rue
L’exposition ‘On aime le graff!!’ au Musée La Piscine à Roubaix révèle la vision artistique unique d’Agnès b., qui transforme l’art urbain du muralisme à la mode. L’exposition présente les œuvres de 29 artistes de street art, dont des noms réputés comme JonOne, Futura 2000 et Mambo [1][2]. Sur une surface de 180 mètres carrés, les œuvres originales sont combinées sans couture avec des défilés, créant un effet de trompe-l’œil surprenant entre art et vêtement [1].
L’Héritage Artistique d’Agnès b.
À 83 ans, la créatrice de mode Agnès b. est passionnée par le street art depuis des décennies. Depuis les années 80, elle a été pionnière dans l’adoption du graffiti comme forme artistique dynamique [3]. En 1984, elle a ouvert la Galerie du Jour à Paris, où elle a présenté des artistes de street art de premier plan comme Blek le Rat, Jeff Aérosol et Miss. Tic [1]. Sa philosophie est claire : ‘J’aime les artistes de graffiti comme j’aime les poètes : ils sont dans l’instant, ils ont leur propre langage’ [4].
La Mode comme Toile Mobile
Certaines pièces exposées, comme un bustier peint directement par Dominique Fury, brouillent complètement les frontières entre art et mode [1]. Morgan Jan, responsable du Patrimoine et des Archives chez agnès b., explique : ‘Agnès b. a toujours essayé de briser la frontière entre galerie et vêtement : chez elle, une personne peut s’approprier l’art à travers ses vêtements et le faire circuler dans la rue’ [1].