Le secteur avicole change de cap : Une nouvelle convention collective protège les travailleurs migrants
Veenendaal, dinsdag, 17 juni 2025.
L’organisation patronale Nepluvi a conclu avec les syndicats FNV et CNV une nouvelle convention collective biennale qui vise spécifiquement à améliorer les conditions de travail des travailleurs migrants. L’accord va au-delà des initiatives précédentes et inclut un pacte sectoriel qui met en œuvre les recommandations du Groupe de travail sur les Conditions de Travail dans la Viande. De plus, le système de certification NEN+ pour les agences d’intérim est renforcé, permettant aux intérimaires d’obtenir automatiquement un contrat fixe après 21 mois. Le président Gert-Jan Oplaat souligne que le secteur souhaite être transparent et travailler de manière constructive à l’amélioration continue des conditions des travailleurs migrants.
Nouvelle convention collective centrée sur les travailleurs migrants
L’organisation patronale Nepluvi a conclu mardi dernier une nouvelle convention collective biennale avec les syndicats FNV et CNV, accordant une attention particulière à la situation des travailleurs migrants dans l’industrie de transformation de volaille [1]. L’accord comprend des mesures concrètes qui répondent à l’appel du ministre Eddy van Hijum des Affaires Sociales et de l’Emploi visant à améliorer les conditions de travail [2].
Protection juridique améliorée
Une disposition cruciale de la nouvelle convention collective est l’introduction d’un pacte sectoriel spécifique qui reprend les recommandations du Groupe de travail sur les Conditions de Travail dans la Viande [2]. De plus, le système de certification NEN+ pour les agences d’intérim est renforcé, ce qui signifie que seules les agences d’intérim certifiées pourront opérer dans le secteur avicole [3]. Les intérimaires obtiendront automatiquement un contrat fixe après 21 mois, avec la possibilité de faire objection dans un délai de trois mois si ce contrat est refusé [3].
Réaction du secteur
Le président de Nepluvi, Gert-Jan Oplaat, souligne que le secteur est ouvert aux améliorations et au dialogue constructif [1]. Il affirme que les études ne révèlent aucun signal indiquant des problèmes de conditions de travail dans le secteur de transformation de volaille [2]. L’organisation s’oppose donc à une interdiction totale du travail intérimaire dans le secteur de la viande [1].