Accord commercial Bangladesh-États-Unis : L'industrie textile à un point critique
Dhaka, donderdag, 3 juli 2025.
Le Bangladesh, deuxième plus grand producteur textile mondial, est sur le point de conclure un accord commercial crucial avec les États-Unis. Avec un volume d’exportation de 8,36 milliards de dollars et 80% de ses exportations nationales basées sur le textile, le pays négocie stratégiquement pour éviter d’éventuelles augmentations de taxes allant de 16% à 37%. Les négociations, prévues le 8 juillet, détermineront non seulement la structure tarifaire mais influenceront également les futures stratégies d’importation. Le Bangladesh est prêt à faire des concessions, comme l’achat de 14 avions Boeing et l’importation accrue de matières premières, afin de garantir un accord avantageux pour les deux pays.
Volume d’exportation et intérêts économiques
Le Bangladesh a exporté pour 8,36 milliards de dollars de marchandises vers les États-Unis en 2024, tandis que les États-Unis n’ont exporté que 2,21 milliards de dollars vers le Bangladesh [1]. Le secteur textile joue un rôle crucial dans l’économie bangladaise, avec 80% des revenus d’exportation nationaux provenant de ce secteur [1].
Stratégie de négociation
Pour répondre aux intérêts commerciaux américains, le Bangladesh a proposé des mesures concrètes. Le pays est prêt à effectuer des achats importants, notamment 14 avions Boeing, des quantités significatives de blé, de coton, de pétrole et de gaz naturel [1]. Les négociations sont prévues le 8 juillet, avec l’objectif de parvenir à un accord avant que les droits de douane américains ne passent de 16% à 37% [1].
Défis pour le secteur textile
Les exportateurs textiles bangladais sont préoccupés par les augmentations potentielles de taxes. Mahmud Hasan Khan, président de l’association des exportateurs textiles bangladais (BGMEA), a averti qu’une nouvelle hausse des taxes entraînerait la perte de clients américains [1]. Mohammad Hatem, de la fédération des produits de laine (BKMEA), est cependant plus optimiste et suggère que le fardeau fiscal finira par toucher les consommateurs américains [1].